Masque de protection : quelle efficacité ?

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Le port de masques de protection est devenu obligatoire dans les lieux publics depuis le 20 juillet. Parallèlement, plusieurs informations sur la dangerosité de cet accessoire circulent dans les réseaux sociaux. Qu’en est-il de la véracité de ces allégations ? Quels sont les critères à mettre en avant pour choisir un bon masque de protection ? Les masques de protection lavables sont-ils efficaces ?

Top 3 des idées reçues sur les masques de protection

Depuis le début de la pandémie du covid-19, le port de masque de protection est entré dans les mœurs. Selon une étude réalisée par des chercheurs canadiens, cet accessoire réduirait jusqu’à 85 % le risque d’être contaminé par le coronavirus. Pourtant, de nombreuses informations sont véhiculées sur internet. Voici les idées reçues les plus courantes sur les masques de protection.

Le masque de protection n’est pas fiable

Pour certains, un masque de protection est considéré comme « superflu ». Selon ses détracteurs, il est peu fiable, car il est susceptible de laisser passer les virus. Mais ces affirmations sont totalement erronées. En effet, une étude publiée dans une revue scientifique a précisé qu’un masque de protection permet limiter la transmission du coronavirus. Concrètement, un masque de protection joue le rôle de barrière. Il limite le risque de contamination au virus par les gouttelettes de salives. Il ne faut pas aussi oublier que les particules véhiculées par le postillon mesurent entre 3 à 5 microns. En aucun cas, ces éléments ne peuvent s’échapper des mailles du masque.

Le port de masque de protection peut provoquer un manque d’oxygène

Certains parents hésitent à faire porter un masque de protection à leurs enfants en bas âge. Couvrant la bouche et les cavités nasales, cet accessoire peut augmenter le risque d’asphyxie, selon eux. Pour apaiser toutes ces craintes, un médecin spécialisé en épidémiologie a affirmé que les masques de protection ne sont pas totalement étanches. Contrairement à ce que l’on pense, ses mailles laissent entrer l’air. Par conséquent, une personne en excellente santé ne doit pas ressentir une baisse d’apport d’oxygène lorsqu’elle porte un masque.

Porter un masque augmente le risque d’intoxication au CO2

D’après les informations qui envahissent la toile, les masques de protection peuvent entraîner un empoisonnement au CO2. Pour rassurer l’opinion publique, une étude a été effectuée à Toronto. Et, les résultats des recherches sont sans appel : même les masques FFP2, les modèles les plus hermétiques du marché, ne représentent pas de risque pour leurs utilisateurs. Il est vrai que les masques de protection favorisent l’accumulation de CO2, mais cela n’entraîne pas de conséquences néfastes sur la santé.

Comment reconnaître un bon masque de protection ?

Porter un masque n’est pas un effet de mode. Cet accessoire sert avant tout un « équipement protection ». De ce fait, son choix ne se fait pas au hasard. Voici les critères qu’il faut absolument mettre en exergue pour se procurer d’un masque efficace et fiable :

Le type d’utilisation

Il existe plusieurs types de masques de protection sur le marché. Sachez que le niveau d’efficacité de ces accessoires est différent. Pour vous mettre à l’abri d’une éventuelle contamination au covid-19, il est primordial d’acheter essentiellement un masque de protection qui s’adapte à vos besoins :

  • le masque chirurgical est un dispositif à usage unique. Utilisé lors des interventions chirurgicales, cet équipement de protection atténue la propagation du coronavirus. Lorsqu’il est porté par un malade, il permet d’éviter que les gouttelettes contaminées soient projetées dans l’air. Également appelé « masque anti-projection », le masque chirurgical est aujourd’hui l’un des modèles les plus fiables du marché. Il peut aussi bien être utilisé par les malades que le personnel soignant ;
  • le masque FFP possède une propriété « filtrante ». Qualifié d’équipement de protection individuel (EPI), il est destiné aux professionnels qui sont en contact avec des substances dangereuses. Cet accessoire permet aussi de profiter d’une meilleure protection contre le covid-19. En effet, il permet d’éviter l’inhalation d’agents pathogènes qui circulent dans l’air. Pour satisfaire toutes les exigences, les masques FFP sont disponibles en trois catégories : le masque FFP1, le masque FFP2 et le masque FFP3. Avec un niveau de protection élevé, le masque FFP3 est le plus performant ;
  • le masque en tissu est un équipement de protection qui a l’avantage d’être réutilisable. Tout comme les masques à usage unique, il réduit le risque de contamination au coronavirus. Il faut savoir que le port de ce type de masque est préconisé pour les personnes en bonne santé. Pour choisir un masque de protection lavable, vous pouvez consulter le catalogue de masque-de-protection.com.

La durée d’efficacité

Bien que tous les masques de protection permettent de limiter les risques de contamination au covid-19, ils n’ont pas les mêmes durées d’efficacité :  

  • les masques chirurgicaux et les masques en tissu peuvent être portés pendant 4 heures au maximum ;
  • pour les masques FFP, la durée d’efficacité de certains modèles peut aller jusqu’à 8 heures.

La performance des masques de protection

Il est important de préciser que les masques de protection n’offrent pas les mêmes performances :

  • en fonction de leur catégorie, les masques chirurgicaux se caractérisent par exemple par une filtration bactérienne entre 95 à 98 % ;
  • pour les masques en tissu, le niveau de performance des équipements varie entre 70 à 90 % selon la qualité du dispositif.

Masque de protection lavable : quelles normes ?

Le port d’un masque réutilisable est une solution alternative pour se protéger contre le coronavirus. C’est également une option plus économique pour se procurer d’un élément de protection efficace lorsqu’on est en bonne santé.

Les normes de l’Afnor

Pour être efficaces, sachez que les masques doivent se conformer aux normes établies par l’Afnor (Association française de la normalisation).

D’après les préconisations de l’Afnor, tous les masques réutilisables doivent être fabriqués à partir d’un tissu au maillage serré. Afin d’offrir une meilleure protection, il est impératif qu’ils disposent de deux ou trois couches de tissus. Pour la première couche, il vaut mieux privilégier la flanelle, l’élasthanne ou encore la mousseline de soie. Ces matières permettent de retenir entre 80 et 99 % des particules. Pour ce qui est de la couche extérieure, l’Afnor recommande d’utiliser une toile de coton de 150 g/m2.

Il faut savoir que les masques barrières sont aussi bien dédiés aux particuliers qu’aux professionnels de santé. Pour être efficaces, ces équipements doivent être dépourvus de couture verticale sur la face. Cet élément est susceptible de favoriser la filtration du virus.  

Lavage des masques réutilisables : les règles à respecter

Vous devez savoir qu’un masque de protection lavable a une durée de vie limitée. En effet, il n’offre plus une efficacité maximale après 10 à 20 lavages. Pour assurer la fiabilité de cet accessoire, les agences régionales de santé recommandent de respecter quelques règles d’hygiène strictes :

  • laver les masques de protection à l’eau chaude (plus de 60 °C) pendant 30 minutes ;
  • sécher les masques de protection à l’air libre ;
  • repasser les masques de protection à la température adéquate.

Il est également crucial de vérifier l’état du masque de protection avant chaque utilisation. En cas de présence de signes d’usure, le masque doit être immédiatement jeté.

Porter un masque jetable est une solution efficace pour réduire les risques de contamination au covid-19. Afin d’acheter exclusivement un équipement de protection aux normes, il est essentiel de s’adresser à une boutique en ligne spécialisée.

source : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/masques-grand-public

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