Comment préserver son capital santé ?

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En France, de très nombreux dispositifs sont mis en place pour aider chacune et chacun à prendre soin de sa santé : ils sont aussi variés que les cours d’éducation physique obligatoires à l’école, l’accompagnement gratuit pour l’arrêt de la cigarette, le remboursement de nombreux médicaments et de consultations médicales par l’Assurance Maladie, ou encore l’installation de voies cyclables et d’infrastructures de musculation en ville.

Toutes ces mesures relèvent de la santé publique. Elles sont très différentes les unes des autres, mais sont toutes là pour aider chaque citoyen à préserver ce fameux capital santé. Mais alors, qu’est-ce que c’est, le capital santé ? Et comment on en prend soin au quotidien ?

C’est quoi le capital santé ?

Vous avez peut-être déjà entendu parler de « capital santé », mais en cherchant ce que cela signifiait, surprise : difficile de trouver une définition claire, alors même que tout le monde en a un.

D’abord, dans capital santé, il y a « capital » : c’est une notion initialement économique, qui désigne un stock de biens ou de richesses qui permettent de produire et de faire du profit. Dans le domaine de l’entreprise, on parle par exemple de capital social.

Le concept a cependant été appliqué à beaucoup d’autres domaines : on peut parler du capital économique d’une personne (l’ensemble de ses revenus et de ses possessions) mais aussi de capital humain (la somme des compétences, des expériences et des savoirs d’une personne), et les exemples sont très nombreux.

Pour revenir au domaine de la santé, on parle parfois du capital solaire ou soleil : il désigne la quantité totale (le « stock ») de rayons du soleil qu’une personne peut recevoir sur sa peau au cours de sa vie, sans prendre le risque de développer un cancer de la peau.

Le capital santé, c’est donc en quelques sorte notre « stock » de santé. Schématiquement, il est maximal au début de la vie (quand on est jeune, on est – en théorie – en pleine forme) mais il ne cesse de diminuer avec le temps (c’est logique : plus on vieillit et on fatigue son corps, plus on développe des maladies, moins on est en forme physiquement).

Le capital santé étant un « stock », il diminue parfois par à-coups (quand on a une appendicite ou qu’on se casse une jambe, par exemple) mais il peut également être quasiment reconstitué (une fois l’appendice retiré par une opération ou que les os se sont réparés avec le temps, par exemple) : quasiment, parce que la jambe cassée ne sera jamais aussi solide qu’avant.

En outre, logiquement, on n’a qu’un seul capital santé : si on le « brûle » trop rapidement (par exemple en consommant une grande quantité de substances toxiques, à commencer par l’alcool et la cigarette), notre état global de santé diminue – nos organes attaqués par les substances fonctionnent moins bien, et le capital santé diminue, sans pouvoir être reconstitué. 

Comment le préserver ?

Vous l’avez compris : il est important de préserver son seul et unique capital santé. L’idée est simple : il faut éviter ce qui fait diminuer le capital santé, et au contraire adopter des comportements qui préservent notre stock de santé. Il faut donc connaître les facteurs qui influencent le capital santé. Et pour cela, c’est simple : suivez les recommandations que vous entendez depuis votre plus jeune âge !

Pour préserver son capital santé, il faut donc :

  • Pratiquer une activité physique régulière (au moins 30 minutes par jour) sans tomber dans l’excès. Vous trouverez ici ce que vous devez savoir pour une bonne pratique de l’activité physique.
  • Avoir une alimentation saine et équilibrée (manger des fruits et des légumes, cuisiner soi-même, varier les menus et manger en quantité adaptée).
  • Ne pas consommer de substances toxiques et addictives telles que le tabac et limiter au maximum sa consommation d’alcool : en bref, avoir une bonne hygiène de vie.
  • Éviter les comportements à risque en étant responsable : on parle de tous les comportements qui peuvent vous faire avoir un accident (comme conduire en état d’ébriété), mais également de ceux qui peuvent vous conduire à attraper une maladie (comme ne pas se protéger pendant un rapport sexuel).
  • Prendre soin de son mental – parce que la santé, ce n’est pas que le bien-être physique, c’est aussi être bien dans sa tête. Cela passe par aller consulter un psychologue en cas de besoin, et par ailleurs s’éloigner des relations toxiques, trouver un équilibre entre travail en entreprise et vie personnelle, avoir des activités qui nous font plaisir, etc.
  • Aller consulter un médecin en cas de besoin, suivre les prescriptions médicales et prendre soin de ses yeux, de ses dents, de ses oreilles… (c’est moins bien remboursé par la Sécurité sociale, mais pour vous aider à prendre soin de vous sans vous ruiner, découvrez Aésio Mutuelle, qui peut vous rembourser tous ces frais ou une partie de ces frais, selon l’offre choisie)

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